(Multimédia) Etats-Unis : les hôpitaux et les petites villes restent plongés dans le chaos en raison de la flambée de COVID-19 (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2022-01-24 à 04:00

Un membre du personnel médical procède aux prélèvements dans un centre de dépistage de COVID-19 à Manhattan dans la ville de New York, aux Etats-Unis, le 19 janvier 2022. (Wang Ying/Xinhua)

La poussée de COVID-19 causée par le variant Omicron n'a commencé à refluer que dans une poignée de régions, et continue à entraîner une augmentation massive du nombre de patients et une grave pénurie de main-d'œuvre aux Etats-Unis.

NEW YORK, 23 janvier (Xinhua) -- Les systèmes de santé publique et les administrations des petites villes restent plongés dans le chaos aux Etats-Unis. La poussée de COVID-19 causée par le variant Omicron n'a commencé à refluer que dans une poignée de régions, et continue à entraîner une augmentation massive du nombre de patients et une grave pénurie de main-d'œuvre à travers le pays.

Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 a commencé à baisser à l'échelle nationale, indiquant que le pic épidémique alimenté par Omicron - un variant qui a infecté des dizaines de millions d'Américains, mis les hôpitaux sous pression et brisé tous les records en matière de contamination - "commençait enfin à passer", a rapporté samedi le New York Times, tout en notant que de nombreux hôpitaux étaient toujours pleins et que les décès continuaient à augmenter, avec en moyenne plus de 2.100 morts par jour.

Vendredi, le pays comptait encore en moyenne 720.000 nouveaux cas par jour, contre environ 807.000 la semaine précédente.

Bien que des tendances encourageantes aient été enregistrées dans le Nord-Ouest et dans certaines parties du Midwest, "la menace n'est en aucun cas passée", a cependant souligné le journal. Les Etats-Unis continuent à enregistrer plus de nouvelles infections quotidiennes que jamais, et certains Etats de l'Ouest, du Sud et des Grandes Plaines connaissent encore de fortes augmentations.Un travailleur médical procède à un prélèvement nasal sur une personne dans un centre de dépistage de COVID-19 à Washington, D.C., aux Etats-Unis, le 13 janvier 2022. (Ting Shen/Xinhua)

Le Wall Street Journal a rapporté les mêmes tendances, indiquant dimanche que le variant Omicron "soumettait les hôpitaux américains à une pression sans précédent depuis le début de la pandémie il y a deux ans". Les hôpitaux accueillent un nombre record de patients, et le personnel lutte contre le surmenage dans un contexte de multiplication des absences pour maladie.

"Même les hôpitaux situés dans des régions où la vague d'Omicron a déjà commencé à s'atténuer affirment qu'ils ne peuvent plus suivre le rythme, les obligeant à prendre des décisions difficiles concernant l'admission des patients gravement atteints", selon le journal, notant que le bilan physique et émotionnel de la pandémie continuait en outre à s'alourdir pour les infirmières, les médecins et les autres membres du personnel hospitalier.Un homme reçoit une dose de vaccin contre la COVID-19 dans un centre de vaccination de San Antonio, au Texas, aux Etats-Unis, le 9 janvier 2022. (Nick Wagner/Xinhua)

"La vague d'Omicron pèse lourdement sur la main-d'œuvre américaine, obligeant des millions de malades à rester à la maison, et d'autres à travailler en étant malades", a fait remarquer dimanche le Wall Street Journal dans un autre article.

Une enquête du Bureau du recensement menée début janvier a révélé que près de 8,8 millions de personnes s'étaient par ailleurs retrouvées au chômage parce qu'elles étaient malades ou devaient s'occuper d'un proche présentant des symptômes de COVID-19.

Selon une autre enquête menée par l'Ecole Kennedy de l'université de Harvard, près des deux tiers des travailleurs ayant déclaré avoir été malades au cours du mois dernier ont travaillé malgré la maladie, à la fois pour des raisons financières et par la peur des conséquences pour leur emploi. Fin

 
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(Multimédia) Etats-Unis : les hôpitaux et les petites villes restent plongés dans le chaos en raison de la flambée de COVID-19 (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2022-01-24 à 04:00

Un membre du personnel médical procède aux prélèvements dans un centre de dépistage de COVID-19 à Manhattan dans la ville de New York, aux Etats-Unis, le 19 janvier 2022. (Wang Ying/Xinhua)

La poussée de COVID-19 causée par le variant Omicron n'a commencé à refluer que dans une poignée de régions, et continue à entraîner une augmentation massive du nombre de patients et une grave pénurie de main-d'œuvre aux Etats-Unis.

NEW YORK, 23 janvier (Xinhua) -- Les systèmes de santé publique et les administrations des petites villes restent plongés dans le chaos aux Etats-Unis. La poussée de COVID-19 causée par le variant Omicron n'a commencé à refluer que dans une poignée de régions, et continue à entraîner une augmentation massive du nombre de patients et une grave pénurie de main-d'œuvre à travers le pays.

Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 a commencé à baisser à l'échelle nationale, indiquant que le pic épidémique alimenté par Omicron - un variant qui a infecté des dizaines de millions d'Américains, mis les hôpitaux sous pression et brisé tous les records en matière de contamination - "commençait enfin à passer", a rapporté samedi le New York Times, tout en notant que de nombreux hôpitaux étaient toujours pleins et que les décès continuaient à augmenter, avec en moyenne plus de 2.100 morts par jour.

Vendredi, le pays comptait encore en moyenne 720.000 nouveaux cas par jour, contre environ 807.000 la semaine précédente.

Bien que des tendances encourageantes aient été enregistrées dans le Nord-Ouest et dans certaines parties du Midwest, "la menace n'est en aucun cas passée", a cependant souligné le journal. Les Etats-Unis continuent à enregistrer plus de nouvelles infections quotidiennes que jamais, et certains Etats de l'Ouest, du Sud et des Grandes Plaines connaissent encore de fortes augmentations.Un travailleur médical procède à un prélèvement nasal sur une personne dans un centre de dépistage de COVID-19 à Washington, D.C., aux Etats-Unis, le 13 janvier 2022. (Ting Shen/Xinhua)

Le Wall Street Journal a rapporté les mêmes tendances, indiquant dimanche que le variant Omicron "soumettait les hôpitaux américains à une pression sans précédent depuis le début de la pandémie il y a deux ans". Les hôpitaux accueillent un nombre record de patients, et le personnel lutte contre le surmenage dans un contexte de multiplication des absences pour maladie.

"Même les hôpitaux situés dans des régions où la vague d'Omicron a déjà commencé à s'atténuer affirment qu'ils ne peuvent plus suivre le rythme, les obligeant à prendre des décisions difficiles concernant l'admission des patients gravement atteints", selon le journal, notant que le bilan physique et émotionnel de la pandémie continuait en outre à s'alourdir pour les infirmières, les médecins et les autres membres du personnel hospitalier.Un homme reçoit une dose de vaccin contre la COVID-19 dans un centre de vaccination de San Antonio, au Texas, aux Etats-Unis, le 9 janvier 2022. (Nick Wagner/Xinhua)

"La vague d'Omicron pèse lourdement sur la main-d'œuvre américaine, obligeant des millions de malades à rester à la maison, et d'autres à travailler en étant malades", a fait remarquer dimanche le Wall Street Journal dans un autre article.

Une enquête du Bureau du recensement menée début janvier a révélé que près de 8,8 millions de personnes s'étaient par ailleurs retrouvées au chômage parce qu'elles étaient malades ou devaient s'occuper d'un proche présentant des symptômes de COVID-19.

Selon une autre enquête menée par l'Ecole Kennedy de l'université de Harvard, près des deux tiers des travailleurs ayant déclaré avoir été malades au cours du mois dernier ont travaillé malgré la maladie, à la fois pour des raisons financières et par la peur des conséquences pour leur emploi. Fin

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