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BRUXELLES, 18 janvier (Xinhua) -- Roberta Metsola, conservatrice maltaise, a été élue mardi présidente du Parlement européen et devient ainsi la plus jeune présidente de l'histoire du Parlement et la troisième femme à le diriger. Mme Metsola, qui est âgée de 43 ans et avocate de profession, a remporté l'élection haut la main. Elle a obtenu une majorité absolue avec 458 voix sur les 690 bulletins secrets déposés par télétransmission. Elle a vaincu la candidate des Verts, Alice Bah Kuhnke, et celle de la Gauche, Sira Rego, qui ont respectivement obtenu 101 et 57 voix. Mme Metsola, qui a étudié le droit européen, est membre du Parlement européen depuis 2013 et première vice-présidente depuis novembre 2020. Elle succède à David Sassoli, décédé la semaine dernière à l'âge de 65 ans des suites d'une longue maladie. Celui-ci avait déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas se présenter pour un nouveau mandat de président. Dans son premier discours après l'élection, Mme Metsola a promis qu'elle défendrait toujours l'Europe et ses valeurs communes que sont la démocratie, la dignité, la justice, la solidarité, l'égalité, l'Etat de droit et les droits fondamentaux. "Je ferai honneur à David Sassoli en tant que présidente en prenant toujours position pour l'Europe", a-t-elle assuré. "Je veux que nos concitoyens retrouvent la foi et l'enthousiasme pour notre projet. La foi de faire de notre espace commun un lieu caractérisé par davantage de sécurité, d'équité, de justice et d'égalité", a-t-elle poursuivi. Mme Metsola a souligné qu'elle s'efforcerait de rapprocher l'Europe de sa population : "Nous devons percer la bulle autour de Strasbourg et Bruxelles et apporter l'Europe, ses idéaux et ses décisions, aux habitants des différentes villes et localités européennes." Concernant les défis auxquels sont confrontés l'Europe et le monde, elle a déclaré que le changement climatique "ravageait notre continent et notre monde" et que ce n'était plus un problème qui devrait être réglé par une prochaine génération. "Le Pacte vert pour l'Europe et l'engagement à être le premier continent à zéro émission de carbone sont la bonne réponse", a-t-elle affirmé. Sur l'aspect économique, Mme Metsola a indiqué que les entreprises avaient besoin d'une bureaucratie allégée et de plus d'opportunités de prendre des risques qui feraient regagner à l'Europe son avantage concurrentiel. Fin |
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