Le vaccin anti-COVID chinois a permis de protéger la population comorienne, selon un responsable sanitaire (INTERVIEW)

French.xinhuanet.com | Publié le 2022-01-14 à 16:56

MORONI, 14 janvier (Xinhua) -- Le vaccin chinois Sinopharm a permis de protéger la population des Comores contre la COVID-19, déclare Nicolas Moussa M'Madi, directeur général du Centre hospitalier national El-Maarouf, dans une récente interview accordée à Xinhua.

M. Moussa M'Madi rappelle que la campagne de vaccination a été lancée en avril 2021 aux Comores par le président Azali Assoumani grâce à un don de 100.000 doses de vaccins Sinopharm, alors que les vaccins du programme Covax de l'OMS n'étaient pas encore disponibles. "Avec les relations fortes d'amitié entre les Comores et la Chine, on a pu opter pour le vaccin Sinopharm (...) On a choisi de commencer la campagne avec le Sinopharm et on a été très satisfaits", assure-t-il.

Pour ce responsable, les autorités comoriennes ont constaté "qu'il y avait peu d'effets négatifs" avec le vaccin Sinopharm et ont continué de l'utiliser. "Aujourd'hui, c'est le seul vaccin que l'on utilise et cela a permis de protéger la population. On a 50% des adultes déjà vaccinés."

Par ailleurs, malgré la recrudescence des cas positifs à la COVID depuis fin 2021, il n'y a pas eu de décès de personnes vaccinées, a-t-il fait remarquer. "Les décès sont très rares et concernent surtout des personnes âgées de plus de 80 ans et qui ont d'autres maladies associées."

Toujours au sujet de la pandémie, M. Moussa M'Madi a tenu à souligner la contribution d'une équipe médicale chinoise dédiée qui est venue aider les services sanitaires comoriens dans plusieurs domaines. "Elle nous a aidés dans le domaine de la prévention. Cette équipe nous a aussi aidés avec des échanges avec les médecins sur comment soigner les malades (...) On a échangé sur les médicaments que l'on peut utiliser, sur les techniques et les méthodes."

Il a mis en exergue la présence de médecins réanimateurs qui avaient été en première ligne de cette pandémie en Chine, y compris un chef de service qui exerçait à Wuhan. "C'était vraiment pour nous de grandes leçons que l'on a pu tirer et un appui que l'on a eu pour que nos équipes puissent prendre en charge les cas graves. On a aussi pu avoir un apport de matériel : des respirateurs, de la gazométrie, des extracteurs."

La collaboration médicale entre la Chine et les Comores existe depuis 1997, rappelle le chef du centre hospitalier. "On a la chance dans l'hôpital principal d'avoir entre 6 ou 7 professionnels qui nous accompagnent tous les jours", dont la prestation de services concerne divers domaines comme cardiologie, gynécologie, chirurgie et anesthésie. "Ce sont des services qui sont beaucoup appréciés par la population", a-t-il affirmé. Fin

 
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Le vaccin anti-COVID chinois a permis de protéger la population comorienne, selon un responsable sanitaire (INTERVIEW)

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MORONI, 14 janvier (Xinhua) -- Le vaccin chinois Sinopharm a permis de protéger la population des Comores contre la COVID-19, déclare Nicolas Moussa M'Madi, directeur général du Centre hospitalier national El-Maarouf, dans une récente interview accordée à Xinhua.

M. Moussa M'Madi rappelle que la campagne de vaccination a été lancée en avril 2021 aux Comores par le président Azali Assoumani grâce à un don de 100.000 doses de vaccins Sinopharm, alors que les vaccins du programme Covax de l'OMS n'étaient pas encore disponibles. "Avec les relations fortes d'amitié entre les Comores et la Chine, on a pu opter pour le vaccin Sinopharm (...) On a choisi de commencer la campagne avec le Sinopharm et on a été très satisfaits", assure-t-il.

Pour ce responsable, les autorités comoriennes ont constaté "qu'il y avait peu d'effets négatifs" avec le vaccin Sinopharm et ont continué de l'utiliser. "Aujourd'hui, c'est le seul vaccin que l'on utilise et cela a permis de protéger la population. On a 50% des adultes déjà vaccinés."

Par ailleurs, malgré la recrudescence des cas positifs à la COVID depuis fin 2021, il n'y a pas eu de décès de personnes vaccinées, a-t-il fait remarquer. "Les décès sont très rares et concernent surtout des personnes âgées de plus de 80 ans et qui ont d'autres maladies associées."

Toujours au sujet de la pandémie, M. Moussa M'Madi a tenu à souligner la contribution d'une équipe médicale chinoise dédiée qui est venue aider les services sanitaires comoriens dans plusieurs domaines. "Elle nous a aidés dans le domaine de la prévention. Cette équipe nous a aussi aidés avec des échanges avec les médecins sur comment soigner les malades (...) On a échangé sur les médicaments que l'on peut utiliser, sur les techniques et les méthodes."

Il a mis en exergue la présence de médecins réanimateurs qui avaient été en première ligne de cette pandémie en Chine, y compris un chef de service qui exerçait à Wuhan. "C'était vraiment pour nous de grandes leçons que l'on a pu tirer et un appui que l'on a eu pour que nos équipes puissent prendre en charge les cas graves. On a aussi pu avoir un apport de matériel : des respirateurs, de la gazométrie, des extracteurs."

La collaboration médicale entre la Chine et les Comores existe depuis 1997, rappelle le chef du centre hospitalier. "On a la chance dans l'hôpital principal d'avoir entre 6 ou 7 professionnels qui nous accompagnent tous les jours", dont la prestation de services concerne divers domaines comme cardiologie, gynécologie, chirurgie et anesthésie. "Ce sont des services qui sont beaucoup appréciés par la population", a-t-il affirmé. Fin

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