(COVID-19) France : le système hospitalier sous forte pression face à l'épidémie

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-12-30 à 10:11


(Xinhua/Gao Jing)

PARIS, 29 décembre (Xinhua) -- La nouvelle vague d'infections au nouveau coronavirus poursuit sa progression en France. Les chiffres des contaminations étaient ainsi en nette hausse mercredi, établissant même un record depuis le début de l'épidémie, notamment dans les services de soins intensifs où plus de 3.400 personnes sont actuellement hospitalisées.

Selon le bilan publié mercredi par le ministère de la Santé, les contaminations constatées ces dernières 24 heures ont connu une hausse inédite depuis le début de l'épidémie, avec 208.099 nouveaux cas enregistrés contre plus de 180.000 la veille.

Sous cette influence, la pression continue aussi de monter dans les services de soins intensifs, qui comptent 3.469 patients contre 3.416 mardi, avec 53 nouvelles admissions.

Même poussée en termes d'hospitalisations avec 17.856 personnes admises contre 17.405 la veille, soit 451 de plus. Le nombre de décès depuis le début de l'épidémie a atteint 123.372, avec 184 morts ces dernières 24 heures.

Le gouvernement a mis à jour mercredi son point de situation hospitalière à l'échelle nationale qui montre que pour les sept jours passés, le nombre moyen de nouvelles entrées quotidiennes en soins intensifs était de 286 (+8,33%) et celui des nouvelles hospitalisations quotidiennes était de 1.386 nouvelles hospitalisations (+12,50%).

Le Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l'Association des médecins urgentistes de France, avait jugé dimanche dernier sur Franceinfo que la situation était très compliquée dans les hôpitaux, entre la COVID-19 et le manque de personnel.

"On travaille avec 20% de lits fermés, c'est très tendu en ce moment", avait-il dit, alors que le nombre de patients hospitalisés pour la COVID-19 continue d'augmenter en France.

"Cette pandémie se cumule à une crise de l'hôpital", avait ajouté l'urgentiste en notant que l'hôpital était déjà "désorganisé" et que le risque de saturation des services de réanimation et d'urgence était réel.

Pour le Dr Pelloux, "des services d'urgence ont été fermés pour la première fois dans certains secteurs car il n'y avait pas assez de personnel". Dans ces conditions, il est "extrêmement difficile d'appliquer une bonne qualité de soins", avait-il prévenu, rappelant que les patients "s'ajoutent à tous les autres malades".

S'exprimant en marge d'une visite au centre hospitalier de Créteil, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi une prime mensuelle de 100 euros pour les quelque 24.000 infirmiers et infirmières des services de soins intensifs et de réanimation à partir de janvier, évoquant une "reconnaissance indispensable" pour ces personnels dont l'hôpital manque pour faire face à l'afflux de patients. Fin

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

(COVID-19) France : le système hospitalier sous forte pression face à l'épidémie

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-12-30 à 10:11


(Xinhua/Gao Jing)

PARIS, 29 décembre (Xinhua) -- La nouvelle vague d'infections au nouveau coronavirus poursuit sa progression en France. Les chiffres des contaminations étaient ainsi en nette hausse mercredi, établissant même un record depuis le début de l'épidémie, notamment dans les services de soins intensifs où plus de 3.400 personnes sont actuellement hospitalisées.

Selon le bilan publié mercredi par le ministère de la Santé, les contaminations constatées ces dernières 24 heures ont connu une hausse inédite depuis le début de l'épidémie, avec 208.099 nouveaux cas enregistrés contre plus de 180.000 la veille.

Sous cette influence, la pression continue aussi de monter dans les services de soins intensifs, qui comptent 3.469 patients contre 3.416 mardi, avec 53 nouvelles admissions.

Même poussée en termes d'hospitalisations avec 17.856 personnes admises contre 17.405 la veille, soit 451 de plus. Le nombre de décès depuis le début de l'épidémie a atteint 123.372, avec 184 morts ces dernières 24 heures.

Le gouvernement a mis à jour mercredi son point de situation hospitalière à l'échelle nationale qui montre que pour les sept jours passés, le nombre moyen de nouvelles entrées quotidiennes en soins intensifs était de 286 (+8,33%) et celui des nouvelles hospitalisations quotidiennes était de 1.386 nouvelles hospitalisations (+12,50%).

Le Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l'Association des médecins urgentistes de France, avait jugé dimanche dernier sur Franceinfo que la situation était très compliquée dans les hôpitaux, entre la COVID-19 et le manque de personnel.

"On travaille avec 20% de lits fermés, c'est très tendu en ce moment", avait-il dit, alors que le nombre de patients hospitalisés pour la COVID-19 continue d'augmenter en France.

"Cette pandémie se cumule à une crise de l'hôpital", avait ajouté l'urgentiste en notant que l'hôpital était déjà "désorganisé" et que le risque de saturation des services de réanimation et d'urgence était réel.

Pour le Dr Pelloux, "des services d'urgence ont été fermés pour la première fois dans certains secteurs car il n'y avait pas assez de personnel". Dans ces conditions, il est "extrêmement difficile d'appliquer une bonne qualité de soins", avait-il prévenu, rappelant que les patients "s'ajoutent à tous les autres malades".

S'exprimant en marge d'une visite au centre hospitalier de Créteil, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi une prime mensuelle de 100 euros pour les quelque 24.000 infirmiers et infirmières des services de soins intensifs et de réanimation à partir de janvier, évoquant une "reconnaissance indispensable" pour ces personnels dont l'hôpital manque pour faire face à l'afflux de patients. Fin

010020070770000000000000011107401310401140