France : inquiétude sur la "croissance fulgurante du nombre de cas" de COVID-19 (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-12-02 à 04:11

PARIS, 1er décembre (Xinhua) -- Le gouvernement français a annoncé mercredi le durcissement des conditions d'entrée sur son territoire pour freiner l'épidémie face à la menace du variant Omicron du coronavirus, puisqu'un nouveau protocole renforcé s'appliquera dès samedi prochain pour les déplacements internationaux.

A compter de cette date, un test négatif obligatoire de 48h sera exigé aux voyageurs en provenance de pays hors Union européenne (UE), et le délai de validité du test de voyageurs non vaccinés de l'UE passera désormais à 24 heures, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l'issue d'une réunion du conseil des ministres.

Le gouvernement français a classé sept pays d'Afrique australe ainsi que le Malawi, la Zambie et l'Ile Maurice dans la catégorie de pays "à risque" à cause de la présence du variant Omicron. M. Attal a annoncé le rétablissement des vols entre la France et les pays de l'Afrique australe dès samedi 4 décembre, mais qu'un "cadre strict et drastique" sera mis en place pour ces "pays à risque".

"Seules les personnes de nationalité française, les ressortissants européens, le personnel diplomatique pourront rejoindre la France depuis ces pays", a-t-il précisé. Ils feront l'objet d'un test et d'un isolement obligatoire de sept jours pour ceux qui sont négatifs à la COVID-19 , et de dix pour ceux qui sont positifs, dès leur arrivée en France, sous peine d'amende de 1.000 à 1.500 euros.

"Ces mesures ont été prises pour retarder l'arrivée du variant Omicron que nous traquons avec la plus grande vigilance. Il y a actuellement 13 cas suspects de ce variant en France", a-t-il souligné.

L'inquiétude grandit également dans le pays face à la "croissance fulgurante" du nombre de contaminations, avec un taux d'incidence qui a franchi pour la première fois, la barre des 300 cas pour 100.000 habitants, depuis mi-avril. "47.177 nouveaux cas ont été détectés ces dernières vingt-quatre heures. Nous somme désormais à une moyenne de plus de 32.000 cas par jour soit une augmentation de 60% par semaine", a indiqué M. Attal.

Cette reprise massive pèse sur les hôpitaux avec une augmentation des admissions de 40% la semaine dernière. "En moyenne 733 personnes entrent chaque jour à l'hôpital et 160 en soins critiques pour la COVID-19. La barre des 10.000 personnes hospitalisées vient d'être franchie pour la première fois depuis le mois d'août", a-t-il alerté.

Le gouvernement français mise sur l'accélération du déploiement des doses de rappel et le respect des gestes barrières pour freiner cette flambée de l'épidémie. Fin

 
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France : inquiétude sur la "croissance fulgurante du nombre de cas" de COVID-19 (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-12-02 à 04:11

PARIS, 1er décembre (Xinhua) -- Le gouvernement français a annoncé mercredi le durcissement des conditions d'entrée sur son territoire pour freiner l'épidémie face à la menace du variant Omicron du coronavirus, puisqu'un nouveau protocole renforcé s'appliquera dès samedi prochain pour les déplacements internationaux.

A compter de cette date, un test négatif obligatoire de 48h sera exigé aux voyageurs en provenance de pays hors Union européenne (UE), et le délai de validité du test de voyageurs non vaccinés de l'UE passera désormais à 24 heures, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l'issue d'une réunion du conseil des ministres.

Le gouvernement français a classé sept pays d'Afrique australe ainsi que le Malawi, la Zambie et l'Ile Maurice dans la catégorie de pays "à risque" à cause de la présence du variant Omicron. M. Attal a annoncé le rétablissement des vols entre la France et les pays de l'Afrique australe dès samedi 4 décembre, mais qu'un "cadre strict et drastique" sera mis en place pour ces "pays à risque".

"Seules les personnes de nationalité française, les ressortissants européens, le personnel diplomatique pourront rejoindre la France depuis ces pays", a-t-il précisé. Ils feront l'objet d'un test et d'un isolement obligatoire de sept jours pour ceux qui sont négatifs à la COVID-19 , et de dix pour ceux qui sont positifs, dès leur arrivée en France, sous peine d'amende de 1.000 à 1.500 euros.

"Ces mesures ont été prises pour retarder l'arrivée du variant Omicron que nous traquons avec la plus grande vigilance. Il y a actuellement 13 cas suspects de ce variant en France", a-t-il souligné.

L'inquiétude grandit également dans le pays face à la "croissance fulgurante" du nombre de contaminations, avec un taux d'incidence qui a franchi pour la première fois, la barre des 300 cas pour 100.000 habitants, depuis mi-avril. "47.177 nouveaux cas ont été détectés ces dernières vingt-quatre heures. Nous somme désormais à une moyenne de plus de 32.000 cas par jour soit une augmentation de 60% par semaine", a indiqué M. Attal.

Cette reprise massive pèse sur les hôpitaux avec une augmentation des admissions de 40% la semaine dernière. "En moyenne 733 personnes entrent chaque jour à l'hôpital et 160 en soins critiques pour la COVID-19. La barre des 10.000 personnes hospitalisées vient d'être franchie pour la première fois depuis le mois d'août", a-t-il alerté.

Le gouvernement français mise sur l'accélération du déploiement des doses de rappel et le respect des gestes barrières pour freiner cette flambée de l'épidémie. Fin

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