COVID-19 : Omicron montre la nécessité d’un accord mondial sur les pandémies, selon le chef de l’OMS

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-11-30 à 11:17

GENEVE, 30 novembre (Xinhua) -- " L’Afrique du Sud devrait être félicitée pour avoir détecté, séquencé et signalé le variant Omicron, et non pénalisée" pour leur travail, a dénoncé lundi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à l’ouverture à Genève d’une session spéciale de trois jours de l’Assemblée mondiale de la santé.

L’agence sanitaire mondiale de l’ONU fait ainsi allusion aux nombreuses restrictions annoncées par de nombreux pays sur les voyages aériens à destination et en provenance de l’Afrique australe.

De nombreux Etats ont suspendu leurs liaisons aériennes avec l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi.

L’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé intervient alors qu’une partie du monde se referme, sous la pression du variant Omicron. L’Afrique du Sud a ainsi dénoncé une "injustice" et a appelé dimanche soir à la "levée immédiate et urgente" des restrictions de voyage la pénalisant".

" L’émergence du variant Omicron hautement muté souligne à quel point notre situation est périlleuse et précaire", a indiqué le chef de l'OMS, relevant qu’une "nouvelle vague de cas et de décès s’abat sur l’Europe". Pour le patron de l’OMS, la planète ne peut mettre fin à cette pandémie si elle ne peut résoudre la crise des vaccins.

En moins d’un an, près de 8 milliards de vaccins ont été administrés dans le monde dont près de 530 millions de doses expédiées par le dispositif COVAX. Dans ce lot, plus de 200 millions de doses ont été fournies au cours des deux derniers mois, soit plus qu’au cours des sept premiers mois de cette année.

Avec l’émergence du nouveau variant inquiétant Omicron, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a également plaidé lundi en faveur d’un accord international visant à prévenir et à combattre les futures pandémies. " En effet, Omicron démontre exactement pourquoi le monde a besoin d’un nouvel accord sur les pandémies ", a insisté le chef de l’OMS, appelant à un accord " juridiquement contraignant". Fin

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

COVID-19 : Omicron montre la nécessité d’un accord mondial sur les pandémies, selon le chef de l’OMS

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-11-30 à 11:17

GENEVE, 30 novembre (Xinhua) -- " L’Afrique du Sud devrait être félicitée pour avoir détecté, séquencé et signalé le variant Omicron, et non pénalisée" pour leur travail, a dénoncé lundi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à l’ouverture à Genève d’une session spéciale de trois jours de l’Assemblée mondiale de la santé.

L’agence sanitaire mondiale de l’ONU fait ainsi allusion aux nombreuses restrictions annoncées par de nombreux pays sur les voyages aériens à destination et en provenance de l’Afrique australe.

De nombreux Etats ont suspendu leurs liaisons aériennes avec l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi.

L’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé intervient alors qu’une partie du monde se referme, sous la pression du variant Omicron. L’Afrique du Sud a ainsi dénoncé une "injustice" et a appelé dimanche soir à la "levée immédiate et urgente" des restrictions de voyage la pénalisant".

" L’émergence du variant Omicron hautement muté souligne à quel point notre situation est périlleuse et précaire", a indiqué le chef de l'OMS, relevant qu’une "nouvelle vague de cas et de décès s’abat sur l’Europe". Pour le patron de l’OMS, la planète ne peut mettre fin à cette pandémie si elle ne peut résoudre la crise des vaccins.

En moins d’un an, près de 8 milliards de vaccins ont été administrés dans le monde dont près de 530 millions de doses expédiées par le dispositif COVAX. Dans ce lot, plus de 200 millions de doses ont été fournies au cours des deux derniers mois, soit plus qu’au cours des sept premiers mois de cette année.

Avec l’émergence du nouveau variant inquiétant Omicron, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a également plaidé lundi en faveur d’un accord international visant à prévenir et à combattre les futures pandémies. " En effet, Omicron démontre exactement pourquoi le monde a besoin d’un nouvel accord sur les pandémies ", a insisté le chef de l’OMS, appelant à un accord " juridiquement contraignant". Fin

010020070770000000000000011100001310342448