BRUXELLES, 20 octobre (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré mercredi que son organisation continuerait à chercher des moyens de dialoguer avec la Russie, malgré la décision russe de suspendre sa mission auprès de l'OTAN et de fermer les bureaux de l'alliance à Moscou.

S'adressant à la presse avant la réunion de deux jours des ministres de la Défense de l'OTAN, M. Stoltenberg a affirmé que l'organisation regrettait la décision de la Russie "qui ne favorise pas le dialogue et la compréhension mutuelle".

Il a ajouté que la politique de l'OTAN restait cohérente et qu'elle demeurait "ouverte au dialogue, notamment par le biais du Conseil OTAN-Russie".

Au début du mois, l'OTAN avait expulsé huit diplomates russes en raison d'allégations selon lesquelles ils menaient des activités non conformes à leur accréditation.

M. Stoltenberg a indiqué que l'alliance regrettait que "les relations entre l'OTAN et la Russie soient aujourd'hui au point le plus bas depuis la fin de la Guerre Froide".

"Pour nous, ce n'est en fait pas un argument contre le dialogue, c'est un argument en faveur du dialogue, parce que c'est précisément quand les temps sont difficiles, qu'il y a des défis et des problèmes comme maintenant, que nous devons nous asseoir et discuter", a-t-il ajouté.

"Nous continuerons à œuvrer pour le dialogue parce que nous pensons que la Russie, notre plus grand voisin (...) étant là, près de l'OTAN, il n'est pas possible que nous ne puissions pas leur parler ; donc, nous continuons à nous efforcer d'avoir de meilleures relations avec la Russie, sachant que c'est difficile", a poursuivi M. Stoltenberg.

La taille de la mission russe à Bruxelles avait été réduite deux fois de manière unilatérale par l'OTAN, en 2015 et 2018. Fin