(COVID-19) France : "Il y a encore un risque non-négligeable de reprise épidémique", selon le porte-parole du gouvernement

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-10-14 à 00:15

PARIS, 13 octobre (Xinhua) -- Un texte de loi examiné mercredi matin prévoit la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, a annoncé le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, à l'issue d'un conseil de défense sanitaire suivi du conseil des ministres.

"Jusqu'au 31 juillet, nous pourrons, si c'est nécessaire, encadrer l'activité des établissements recevant du public et exiger le pass sanitaire. Si la situation s'aggravait brutalement, nous pourrons prendre des décrets déclarant l'état d'urgence sanitaire pour une durée limitée à 30 jours", a-t-il expliqué.

Ce texte de loi prévoit également un renforcement de la lutte contre la fraude au pass sanitaire ainsi que des mesures d'accompagnement économiques permettant de faire face aux conséquences de la crise. M. Attal a expliqué cette décision de prolonger le pass sanitaire par la menace d'un rebond épidémique.

"Nous assumons notre refus d'un désarmement sanitaire qui serait plus que précipité. Il y a encore un risque non-négligeable de reprise épidémique, l'hiver est propice à ce type de reprise. De nouveaux variants peuvent apparaître, et un échappement immunitaire n'est pas à exclure", a-t-il indiqué.

Le gouvernement français veut ainsi rester vigilant, au moins jusqu'à l'été prochain, surtout face à une situation sanitaire qui ne s'améliore plus. "Il y a encore plus de 4.000 cas de COVID-19 par jour, en moyenne en France, et la situation ne s'améliore plus depuis quelques jours", a expliqué M. Attal.

En métropole, le taux d'incidence dépasse le seuil d'alerte fixé à 50 cas de COVID-19 pour 100.000 habitants dans 18 départements, et dans certains territoires le nombre de cas "semble reprendre légèrement". Dans les Outre-mer, notamment en Guyane la situation nécessite toujours une mobilisation importante de renfort hospitalier, a dit le porte-parole du gouvernement. Fin

 
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(COVID-19) France : "Il y a encore un risque non-négligeable de reprise épidémique", selon le porte-parole du gouvernement

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-10-14 à 00:15

PARIS, 13 octobre (Xinhua) -- Un texte de loi examiné mercredi matin prévoit la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, a annoncé le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, à l'issue d'un conseil de défense sanitaire suivi du conseil des ministres.

"Jusqu'au 31 juillet, nous pourrons, si c'est nécessaire, encadrer l'activité des établissements recevant du public et exiger le pass sanitaire. Si la situation s'aggravait brutalement, nous pourrons prendre des décrets déclarant l'état d'urgence sanitaire pour une durée limitée à 30 jours", a-t-il expliqué.

Ce texte de loi prévoit également un renforcement de la lutte contre la fraude au pass sanitaire ainsi que des mesures d'accompagnement économiques permettant de faire face aux conséquences de la crise. M. Attal a expliqué cette décision de prolonger le pass sanitaire par la menace d'un rebond épidémique.

"Nous assumons notre refus d'un désarmement sanitaire qui serait plus que précipité. Il y a encore un risque non-négligeable de reprise épidémique, l'hiver est propice à ce type de reprise. De nouveaux variants peuvent apparaître, et un échappement immunitaire n'est pas à exclure", a-t-il indiqué.

Le gouvernement français veut ainsi rester vigilant, au moins jusqu'à l'été prochain, surtout face à une situation sanitaire qui ne s'améliore plus. "Il y a encore plus de 4.000 cas de COVID-19 par jour, en moyenne en France, et la situation ne s'améliore plus depuis quelques jours", a expliqué M. Attal.

En métropole, le taux d'incidence dépasse le seuil d'alerte fixé à 50 cas de COVID-19 pour 100.000 habitants dans 18 départements, et dans certains territoires le nombre de cas "semble reprendre légèrement". Dans les Outre-mer, notamment en Guyane la situation nécessite toujours une mobilisation importante de renfort hospitalier, a dit le porte-parole du gouvernement. Fin

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