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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-23 à 03:52
BISSAU, 22 septembre (Xinhua) -- Le boycott du service minimum à l'Hôpital national Simao Mendes (HNSM) à Bissau a déjà fait cinq morts, dont deux dans les services de COVID-19, a indiqué mercredi le ministre bissau-guinéen de la Santé publique, Dionisio Cumba, en marge d'une conférence de presse pour faire le bilan du boycott dans différents centres hospitaliers du pays.
D'après M. Cumba, le boycott du travail dans le secteur de la santé au niveau national amorcé lundi, par le Syndicat des cadres supérieurs de santé et par le Syndicat national des infirmières, techniciens de santé, a également paralysé les services de certaines aires de santé régionales.
Selon les données publiées ce mercredi par M. Cumba, au centre de santé de Sao Domingos, les travaux se sont déroulés normalement, alors que dans la région de Gabu, l'adhésion au boycott a été quasi totale, seules deux structures de santé fonctionnant à 100%.
Concernant l'HNSM, le ministère de la Santé a réussi à embaucher plusieurs médecins de l'Hôpital militaire pour assurer des services minimums dans des secteurs jugés critiques, dont un médecin de maternité, un pour les urgences et un pour la chirurgie.
En plus des médecins militaires, le ministère a déployé des équipes des brigades médicales cubaines, tant dans le Secteur autonome de Bissau (SAB) qu'à l'intérieur du pays, pour garantir des services minimums, a informé M. Cumba.
Face au boycott, le ministre de la Fonction publique, Tumane Baldé, a exhorté le personnel médical impliqué dans le boycott à reconsidérer ses positions pour sauver des vies, affirmant qu'il était prêt à négocier avec les syndicats tout en les appelant au respect du code de déontologie professionnelle. Fin