L'accord sur les sous-marins à propulsion nucléaire conclu dans le cadre AUKUS présente d'énormes lacunes (ancien PM australien)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-22 à 15:22

NEW YORK, 22 septembre (Xinhua) -- L'accord récemment annoncé entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie concernant des sous-marins à propulsion nucléaire présente d'énormes lacunes, a estimé lundi l'ancien Premier ministre australien Kevin Rudd.

S'exprimant lors d'un séminaire en ligne organisé par le Center on Global Energy Policy de l'université de Columbia, M. Rudd a déclaré que la rupture unilatérale par le gouvernement australien du contrat sur les sous-marins conclu avec la France et le passage aux sous-marins à propulsion nucléaire ont eu lieu comme "un coup de tonnerre".

Ce n'est pas une façon de traiter le partenaire, l'ami et l'allié français, a déploré l'ancien Premier ministre, qui est aujourd'hui président et directeur général de l'organisation à but non lucratif Asia Society.

La flotte de sous-marins à propulsion nucléaire qui sera construite pour l'Australie pourrait effectivement devenir un sous-ensemble de la marine américaine, car l'Australie ne dispose pas d'une industrie nucléaire civile, a-t-il noté.

L'Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont récemment annoncé un nouveau partenariat de sécurité connu sous le nom AUKUS, dont la première initiative est la livraison d'une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie par les deux autres partenaires.

Peu après le dévoilement de ce nouvel accord, l'Australie a annoncé qu'elle rompait par conséquent le contrat signé en 2016 avec la France pour l'achat de douze sous-marins conventionnels à propulsion diesel-électrique.

En signe de protestation, la France a rappelé ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie.

Le nouvel accord AUKUS a également suscité de nombreuses inquiétudes à travers le monde, de nombreux experts et observateurs déplorant qu'il fasse planer une ombre sur la sécurité régionale en Asie-Pacifique et sur l'effort mondial de non-prolifération. Fin

 
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L'accord sur les sous-marins à propulsion nucléaire conclu dans le cadre AUKUS présente d'énormes lacunes (ancien PM australien)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-09-22 à 15:22

NEW YORK, 22 septembre (Xinhua) -- L'accord récemment annoncé entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie concernant des sous-marins à propulsion nucléaire présente d'énormes lacunes, a estimé lundi l'ancien Premier ministre australien Kevin Rudd.

S'exprimant lors d'un séminaire en ligne organisé par le Center on Global Energy Policy de l'université de Columbia, M. Rudd a déclaré que la rupture unilatérale par le gouvernement australien du contrat sur les sous-marins conclu avec la France et le passage aux sous-marins à propulsion nucléaire ont eu lieu comme "un coup de tonnerre".

Ce n'est pas une façon de traiter le partenaire, l'ami et l'allié français, a déploré l'ancien Premier ministre, qui est aujourd'hui président et directeur général de l'organisation à but non lucratif Asia Society.

La flotte de sous-marins à propulsion nucléaire qui sera construite pour l'Australie pourrait effectivement devenir un sous-ensemble de la marine américaine, car l'Australie ne dispose pas d'une industrie nucléaire civile, a-t-il noté.

L'Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont récemment annoncé un nouveau partenariat de sécurité connu sous le nom AUKUS, dont la première initiative est la livraison d'une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie par les deux autres partenaires.

Peu après le dévoilement de ce nouvel accord, l'Australie a annoncé qu'elle rompait par conséquent le contrat signé en 2016 avec la France pour l'achat de douze sous-marins conventionnels à propulsion diesel-électrique.

En signe de protestation, la France a rappelé ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie.

Le nouvel accord AUKUS a également suscité de nombreuses inquiétudes à travers le monde, de nombreux experts et observateurs déplorant qu'il fasse planer une ombre sur la sécurité régionale en Asie-Pacifique et sur l'effort mondial de non-prolifération. Fin

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