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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-08-27 à 12:59
LONDRES, 27 août (Xinhua) -- Certains patients aux Etats-Unis présentant une série de symptômes très invalidants de la COVID-19 mais sans diagnostic positif ont dû attendre des mois avant de recevoir les traitements appropriés, a rapporté mercredi le quotidien britannique The Guardian.
Ce qu'on appelle la COVID longue touche environ 10 à 30% des personnes infectées par le nouveau coronavirus, indique-t-il, précisant que cette affection pouvait durer plus d'un an et s'accompagner de plus de 200 symptômes possibles, dont une fatigue extrême, un brouillard cérébral ou encore un essoufflement, et affecter dix systèmes organiques.
Pour ces patients là, il est probablement trop tard pour détecter l'infection initiale, car les anticorps contre le virus, qui peuvent s'estomper en quelques mois, peuvent avoir disparu à ce moment-là, selon le journal.
En l'absence de test positif, les patients peuvent être confrontés à des prestataires de soins qui ne tiennent pas compte du lien possible entre les symptômes et le virus, indique le Guardian, qui rapporte des récits bouleversants de patients à qui l'on a dit que les symptômes étaient "dans leur tête".
Par conséquent, ces derniers se sont retrouvés à vivre dans un "flou médical", confrontés à des obstacles pour accéder à un traitement dans des cliniques pour la COVID longue et à des difficultés lorsqu'il s'agit d'obtenir une couverture de leur assurance et des prestations d'invalidité.
Certains de ces patients ont dépensé des dizaines de milliers de dollars en frais médicaux parce que le diagnostic tardif de la COVID-19 les a obligés à se tourner vers des spécialistes non couverts par leur assurance, selon l'article. Fin