Tunisie : le PIB devrait croître d'environ 3% entre 2021 et 2022 (OCDE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-01 à 21:20

TUNIS, 1er juin (Xinhua) -- Dans une note sur les perspectives économiques tunisiennes relayée mardi par la presse locale, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé que le PIB de la Tunisie devrait croître à un rythme annuel de près de 3% en 2021 et en 2022, après un repli significatif en 2020.

"Alors que l'économie tunisienne avait enregistré un solide rebond au 3e trimestre de 2020, le durcissement des mesures d'endiguement de l'épidémie suite à l'augmentation du nombre d'infections a affecté les secteurs de services à forte intensité de main-d'œuvre", a commenté l'OCDE.

De plus, le taux élevé du chômage en Tunisie sera lourd de conséquences sur les revenus des ménages et "freine la consommation privée".

Selon le constat fait dans la note de l'OCDE, "la confiance des investisseurs reste faible, avec l'absence de progrès en matière de réformes structurelles et des incertitudes autour du financement du déficit budgétaire".

Par contre, "le retrait progressif, par les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie, des mesures de freinage de l'épidémie stimulera les exportations de marchandises, mais la persistance des risques sanitaires continuera à nuire à l'activité touristique et à la création d'emplois, dans l'attente de l'accélération du processus de vaccination, parallèlement en Tunisie et auprès de ses principaux partenaires commerciaux".

Malgré l'incertitude qui obscurcit le climat politique en Tunisie, d'où la paralysie des investissements privés, "les grandes réformes structurelles devraient relativement s'améliorer avec l'approche d'un dialogue avec les partenaires sociaux", espère encore l'OCDE, qui pense que la confiance des investisseurs devrait progressivement se redresser vers la fin de 2021.

Par ailleurs, au vu des besoins de financement estimés à 18% du PIB tunisien en 2021, l'OCDE réclame un plan à moyen terme pour la réduction du déficit budgétaire au-delà des réformes structurelles, dans l'espoir de s'épargner d'une nouvelle détérioration de la confiance des investisseurs et de permettre aux bailleurs de fonds multilatéraux de venir en aide pour refinancer une dette publique élevée, explique le même rapport. Fin

 
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Tunisie : le PIB devrait croître d'environ 3% entre 2021 et 2022 (OCDE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-01 à 21:20

TUNIS, 1er juin (Xinhua) -- Dans une note sur les perspectives économiques tunisiennes relayée mardi par la presse locale, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé que le PIB de la Tunisie devrait croître à un rythme annuel de près de 3% en 2021 et en 2022, après un repli significatif en 2020.

"Alors que l'économie tunisienne avait enregistré un solide rebond au 3e trimestre de 2020, le durcissement des mesures d'endiguement de l'épidémie suite à l'augmentation du nombre d'infections a affecté les secteurs de services à forte intensité de main-d'œuvre", a commenté l'OCDE.

De plus, le taux élevé du chômage en Tunisie sera lourd de conséquences sur les revenus des ménages et "freine la consommation privée".

Selon le constat fait dans la note de l'OCDE, "la confiance des investisseurs reste faible, avec l'absence de progrès en matière de réformes structurelles et des incertitudes autour du financement du déficit budgétaire".

Par contre, "le retrait progressif, par les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie, des mesures de freinage de l'épidémie stimulera les exportations de marchandises, mais la persistance des risques sanitaires continuera à nuire à l'activité touristique et à la création d'emplois, dans l'attente de l'accélération du processus de vaccination, parallèlement en Tunisie et auprès de ses principaux partenaires commerciaux".

Malgré l'incertitude qui obscurcit le climat politique en Tunisie, d'où la paralysie des investissements privés, "les grandes réformes structurelles devraient relativement s'améliorer avec l'approche d'un dialogue avec les partenaires sociaux", espère encore l'OCDE, qui pense que la confiance des investisseurs devrait progressivement se redresser vers la fin de 2021.

Par ailleurs, au vu des besoins de financement estimés à 18% du PIB tunisien en 2021, l'OCDE réclame un plan à moyen terme pour la réduction du déficit budgétaire au-delà des réformes structurelles, dans l'espoir de s'épargner d'une nouvelle détérioration de la confiance des investisseurs et de permettre aux bailleurs de fonds multilatéraux de venir en aide pour refinancer une dette publique élevée, explique le même rapport. Fin

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